lundi 7 décembre 2020

Kagami Biraki au japon !

Histoire

Evènement clé au Japon, se déroulant dix jours après le nouvel an le Kagmi Biraki marque le commencement des choses. Il signifie "ouvrir (hiraku)le miroir (kagami)" et non pas "briser le miroir", comme on peu l'entendre souvent. Cette cérémonie fut célébrée pour la première fois par le quatrième shogun (dirigeant militaire du Japon) de la dynastie Tokugawa il y à environ 300 ans. Un jour, avant de partir en guerre, il rassembla ses daimyo (gouverneurs féodaux) dans son château pour ouvrir un tonneau de saké. La bataille fut remportée, ce qui fit de cette cérémonie une coutume respectée tous les ans.

Culte et Mythologie

Pour comprendre la signification de cette ouverture du miroir, il faut se tourner vers la tradition Shinto et la mythologie japonaise.
Dans le shinto, les esprits (kami) ne résident pas dans les sanctuaires (jinja) mais ils descendent de la "Haute Plaine du Ciel" lors de certaines cérémonies, ou à l'appel du claquement de mains lors d'une prière. L'esprit (ou tout du moins une partie de celui-ci), lorsqu'il rejoint le monde des hommes, a besoin d'un réceptacle. Celui-ci peut être un rocher, un arbre, plus rarement un animal, et très souvent un objet.
Ce réceptacle est en général caché à la vue du public, seul les prêtres y ont accès. Les matsuri, fêtes shinto, sont l'occasion de sortir le réceptacle du sanctaire. IL est en général un objet considéré comme sacré et ayant un fort sens symbolique, le plus souvent un miroir rond. Celui-ci est le symbole solaire par excellence donc le réceptacle de la principale divinitée du shintoïsme, Amaterasu, déesse du soleil.
Kagami Biraki, l'ouverture du miroir , désigne donc l'évènement qui consiste à ouvrir la porte de l'autel dans lequel est enfermé le miroir, et par extension le "corps" (Goshintai) du kami. En quelques sorte, on expose à la vue des fidèles la "lumière" du kami, sorte d'aube, de commencement d'un cycle. Dans le Kojiki, l'une des principales compilations de traditions shinto, il est raconté que suite à une altercation avec son frère, Amaterasu avait décidé de se réfugier dans une caverne, plongeant ainsi le monde dans l'obscurité. Grâce à diverses ruses, l'ensemble des kami réussirent à ce que Amaterasu sorte de sa cachette. Ils employèrent notamment un miroir.

Pratiques

Le jour du Kagami Biraki,plusieurs évènements ont lieu :

  • Une cérémonie shinto
  • Le partage d'un gateau de riz de forme sphérique (Kagami mochi) que l'on a brisé à l'aide de maillets.
  • Le partage du contenu d'un tonneau de saké donc le couvercle à lui aussi été brisé avec des maillets.

Chantons Noël en Occitanie

 


jeudi 12 novembre 2020

Le principe WA pour les débutants.


 La discipline que nous pratiquons et que nous proposons , s'appelle WAJUTSU.

C'est une méthode de Ju-jutsu Traditionnel.

Le terme Ju-jutsu se décompose ainsi :

Ju : qui signifie "souplesse" et "Jutsu" qui signifie "art" ou "pratique".

Nous privilégions le terme "Art", car le débutant découvre peu à peu que la motivation première qui était de pratiquer une discipline pour transpirer, entretenir sa santé, découvrir des techniques de combat, devient un art de vivre.

WA c'est le principe qui doit gouverner JUTSU.

C'est donc un travail avec un-e partenaire ou l'on appliquera le principe du maximum d’efficacité de l'utilisation de l'esprit et du corps, et qui s'appliquera à toutes les activités et affaires humaines.

Appliquer le principe WA c'est trouver dans la pratique : la fusion, l'harmonie, la communion, l'identification, la coordination, la souplesse, l'adaptabilité l'accord parfait et la paix.

WA n'est pas une invention, car les fondateurs d'autres disciplines comme : Maître Ueshiba pour l'Aïkido par exemple, ou Maître Okuyama, on déjà évoqué ce principe.

https://i.pinimg.com/originals/c2/46/ba/c246badbaa90568c0b852a24a9d2996a.jpg


Wajutsu d’Aucamville 82 : Deux nouvelles ceintures noires nommées.

 

Remise pour monsieur Claude Bonnet


Remise pour monsieur Aimé Gallessami

C’est dans le contexte difficile que nous vivons que Messieurs Claude Bonnet et Aimé Gallessami, ont obtenu leur titre de ceinture noire premier stade des valeurs de la méthode Wajutsu.


Lors d’une cérémonie minimaliste, cadrée par les procédures imposées par le COVID 19, Maître Louis Pascual assisté des deux assistants Madame Joselyne Bousquet ceinture violette et Monsieur  Grégory Gayraud, a remis le diplôme, noué la ceinture et offert la traditionnelle Hakama, qu’ils devront porter dorénavant.


Pour les pratiquants de la méthode Wajutsu, il n’est pas décerné de grades comme dans les fédérations, mais des titres. Il est exclu d’envoyer aux pratiquants ces titres par voie postale. Ils sont remis en main propre.


Habituellement, une cérémonie se termine par un repas festif ou l’ensemble des élèves entoure chaleureusement les nouveaux promus. Dans le contexte actuel, les élèves après avoir levé le verre de l’amitié sont rentré chez eux, dans l’attente de jours meilleurs pour fêter dignement cet évènement.


Rappelons que Monsieur Bonnet est vétéran de plus de 60 ans et que sa prouesse démontre que la méthode Wajutsu se pratique de 4 à 99 ans.



mercredi 26 août 2020

Reprise des entrainements au JJC Aucamville 82 !

 

Toutes précautions prises, les entrainements du club de Wa-jutsu d'Aucamville 82 ont repris le mardi 25 Aout 2020.

Après avoir effectué le protocole COVID, élaboré dans le club, les pratiquants ont suivis un entrainement basés sur des révisions, des exercices de détente, de relaxation, avant une reprise plus sérieuse en Septembre.

 Chacun-e à pu exprimer sa joie de reprendre la discipline et le bonheur de revoir les techniques, après cette longue interruption.

N'hésitez pas à nous contacter pour vous inscrire :

0680387724.

mardi 18 août 2020

lundi 18 mai 2020

Louis Pascual nommé "Okuden Shi-an" de l'Académie Européènne de Jujutsu Traditionnel.

Si nous traversons des moments difficiles, liés à la pandémie du Covid-19, il n'en reste pas moins que la vie continue, et que des évènements positifs montrent que malgré tout, la Vie à toujours le dernier mot.
Ainsi en est il de la méthode Wa-jutsu à Aucamville, qui bien qu'ayant suspendu les entrainements, s'est adaptée à la situation.
Nous annoncions la nomination de messieurs : Bonnet Claude et Aimé Gallessami au titre de ceinture noire 1er stade des valeurs de l'AEJT, celle de madame Bousquet Joselyne au titre de Renshi sélectionnée ceinture violette de l'AEJT.
Depuis le 17 Mai 2020, Monsieur Pascual Louis s'est vu décerner par Maitre Jacques Jean QUERO, soké fondateur de la méthode Wa-jutsu, le titre "Okuden Shi-an".
Exceptionnellement, ces nomination se sont effectuées à "distance", et chacun souhaite que rapidement l'on puisse se retrouver sur les tatamis à Aucamville afin de remettre de façon directe et conviviale les diplômes à nos deux nouveaux promus, et que Joselyne Bousquet et Louis pascual, puisse se rendre au dojo de l'AEJT à Saint Jean de Védas, afin de participer à la cérémonie traditionnelle en présence de Maître Quero ( Seul habilité à nommer les ceintures violettes et nouveaux Maîtres).
Le modeste club d'Aucamville, voit son niveau augmenter. Il compte aujourd'hui 3 ceintures noires, une ceinture violette et un Maître. De quoi offrir un encadrement technique, physqiue et mental de qualité.




mercredi 13 mai 2020

Calligraphie : Bushido partie 2

Le Code d'Honneur et de Morale traditionnelle des Arts Martiaux au Japon est le BUSHIDO (voie du Samouraï ou Chevalier).
L'influence en est si forte qu'elle s'est imprégnée au peuple entier. Comme tous les Arts Martiaux d'origine japonaise, la Méthode Wa-Jutsu est donc imprégnée de BUSHIDO et inconcevable sans lui.
C'est pourquoi chaque pratiquant engagé dans notre "Voie" l'est aussi dans celle du BUSHIDO. Il doit donc étudier, pratiquer et vivre le BUSHIDO en même temps que notre Méthode car ils sont inséparables.
En Europe, les Chevaliers du Moyen Age, dans l'Inde, les Kshattryas, avaient les mêmes codes d'honneur que les Samouraïs japonais. Ce qu'il y a de plus humain dans nos civilisations mécanistes est une survivance des principes chevaleresques. Les titres de "gentleman" ou de "gentilhomme" sont encore, de nos jours, donnés à ceux qui vivent selon les règles non écrites de l'antique chevalerie.
Le BUSHIDO des Samouraïs est toujours vivant et actuel au Japon. Sa vitalité éveille en nous l'écho profond de notre ancienne culture chevaleresque. La pratique du BUSHIDO ne nous est donc pas étrangère. Jointe à celle des Arts Martiaux, elle reprend seulement une actualité civilisatrice.
Résumé et traduit en deux mots, le BUSHIDO est la "noblesse d'âme" mais "noblesse oblige" – vieille maxime française – signifie que chaque pratiquant doit se discipliner, pour qu'en dépit des impulsions et passions, cette noblesse d'âme guide son comportement dans le dojo et dans la vie.
Les principes essentiels sont :
Rectitude, courage, bonté, politesse, véracité, loyauté, désintéressement, détachement, honneur, fidélité, modestie, respect, contrôle de soi, amitié, bienveillance et cette énumération est progressive, solidaire, indivisible.


« Le Bushido en tant que code indépendant de morale peut disparaître, mais son pouvoir ne périra pas sur la terre ; ses écoles de prouesse martiale ou d'honneur civique peuvent être démolies, mais sa lumière et sa gloire survivront longtemps à leurs ruines. Comme sa fleur symbolique, après sa dispersion aux quatre vents, il enchantera encore les humains avec les parfums dont il saura enrichir la vie. Dans bien des siècles, alors que ses coutumes auront à jamais péri et que son nom même sera oublié, ses senteurs viendront flotter dans l'air comme venues d'une lointaine, d'une invisible colline. Alors comme dans les beaux vers du poète quaker :
Le voyageur perçoit la délicieuse sensation
D'une douceur toute proche, il ne sait pas d'où elle vient
Et, s'arrêtant le front nu
Il reçoit la bénédiction de la brise. »

BUSHIDO, l'âme du Japon – Inazo Nitobe